La crise internationale des réfugiés est l’un des enjeux mondiaux les plus urgents de notre époque, avec des centaines de milliers de morts et des millions de plus déplacés et blessés. En réponse à la crise actuelle, les Canadiens, à travers le au pays et partout dans le monde, ont agi, et dans cette introduction de notre nouvelle série de blogues, nous regarderons de plus près la crise internationale des réfugiés sur le terrain et montrerons la manière avec laquelle le Canada y a répondu, incluant un aperçu des plusieurs points de vue qui seront explorés dans cette série d’articles. Nous vous invitons à y participer en partageant votre expérience.
Une introduction à la série
Quand le monde entier a vu la photo déchirante du corps sans vie du petit Alan Kurdi, échoué sur un rivage, l’automne dernier, l’image dressa le portrait de la crise ayant présentement lieu à l’autre bout du monde, affectant des millions de personnes. Kurdi s’est noyé dans la mer Méditerranée, avec sa mère et son grand frère, après avoir monté à bord d’un bateau gonflable à Bodrum, en Turquie, pour tenter de trouver refuge dans l’île Grecque de Kos, après avoir vécu la guerre civile en Syrie.
En plus de Kurdi et sa famille, il y a présentement un total de 4.8 millions de réfugiés syriens, dont plus de 50% sont des enfants de 17 ans et moins. 45.6% d’entre eux ont entre 18 et 59 ans, et 2.9% ont 60 ans et plus. Les chiffres sont effarants.
La Syrie, cependant, n’est pas le seul pays faisant face à la guerre, la violence, et à une masse de personnes s’enfuyant de leur pays en quête d’un endroit paisible où s’établir pour de bon. En plus des 350 000 Syriens ayant appliqué en 2015 pour trouver refuge en Europe, il y a environ 200 000 Afghans, plus de 100 000 Irakiens, et presque 50 000 Pakistanais qui ont également fait des demandes d’asile en espérant atteindre l’Europe. Quoiqu’il y ait eu d’innombrables récits plein d’espoir à travers le déroulement de la crise des réfugiés – des récits de personnes accueillies à bras ouverts par dans leur nouvelle communauté, des récits d’enfants retournant à l’école après de nombreuses années, ou des récits de familles finalement réunies après avoir vécu en danger pendant des années – dans les territoires affectés et les pays voisins, la situation reste sombre.
En plus de la famine et la malnutrition reste la menace d’attaques aériennes et de la violence de la guerre, et pour les centaines de milliers qui ont réussis à y échapper restent des millions qui ont été laissés en arrière, vivant dans des camps de réfugiés en recherche d’un endroit où ils pourraient vivre leurs vies sans peur de violence.
Bienvenue au Canada
Suivant une des crises humanitaires internationales les plus criantes dans l’histoire récente, le Canada a ouvert ses portes pour accueillir des milliers de réfugiés fuyant leur pays pour leur propre sécurité. Plusieurs ont tout laissé derrière eux et arrivent dans un pays étranger, avec des pratiques culturelles inconnues, une nouvelle langue, et très peu pour rebâtir une vie dans un environnement sécuritaire sans peur d’enlèvements, de fusillades, de bombardements, d’attaques aériennes ou d’autres véritables menaces qui mettent leur vie en jeu à tous les jours.
Depuis novembre, des réfugiés pris en charge par le gouvernement, prenant part au programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas, ou parrainés par le secteur privé, ont atterri sur l’asphalte d’aéroports canadiens et rebâtissent maintenant leurs vies dans un pays loin de chez eux… mais ils ne sont pas seuls. Des Canadiens, d’un bout à l’autre du pays, les aident en leur apportant un support très nécessaire et un accueil chaleureux alors qu’ils continuent à s’orienter dans leur nouvel environnement. Que ce soit de l’aide du gouvernement, des Canadiens ramassant des fonds pour parrainer une famille de réfugiés, ou des organismes de bienfaisance ou à but non lucratif travaillant directement pour donner du soutien et aidant nos nouveaux voisins à s’installer dans leur nouveau chez-soi, notre désir de donner et d’aider n’est pas perdu, et devient très évident en écoutant les récits de nos nouveaux voisins.
La réponse du Canada, en chiffres:
- 13 628 réfugiés ont atterri à Toronto en date du 21 avril 2016.
- 11 012 réfugiés ont atterri à Montréal en date du 21 avril 2016.
- En date du 17 avril 2016, il y a 3 134 réfugiés approuvés en attente de relocalisation au Canada, en plus de 13 977 applications de réinstallation qui sont en traitement.
- Il y a 9 154 réfugiés qui ont bénéficié d’un parrainage privé provenant de Canadiens ordinaires.
- Le 10 décembre 2015, 163 réfugiés parrainés par le secteur privé ont atterrit à l’aéroport international Pearson de Toronto et ont été accueillis par la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
Un aperçu de la série
Dans les prochaines semaines, nous partagerons plusieurs récits de la crise venant des pays affectés et d’ici. En passant par des accueils et des bilans de la situation, cette série en croissance voulant exposer la situation à partir de plusieurs points de vue racontera les histoires de communautés œuvrant pour accueillir de nouveaux voisions, en plus de faire la lumière sur la crise en cours de développement qui affecte des millions de personne fuyant leurs pays. Ci-dessous se trouve un aperçu des articles qui seront publiés dans la série. Revenez régulièrement sur ce blog pour voir les nouveaux articles qui y seront publiés.
La pauvreté mobilière : un défi à huis clos.
Imaginez vivre dans un foyer sans divan, table, chaises, ou même ustensiles dans votre cuisine. Pour tant de réfugiés fuyant leur chez-soi pour déménager dans une contrée lointaine, les meubles sont souvent la dernière chose dans leurs pensées quand ils s’établissent dans une nouvelle culture, un nouveau chez-soi et une nouvelle vie. Pour plusieurs réfugiés, l’incapacité de vivre confortablement sans mobilier a un impact sur leur bien-être physique et mental, et c’est pour ça que Furniture Bank œuvre pour mettre fin à la pauvreté mobilière.
Mise à jour le 11 July 2016
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