Imaginez que vous deviez représenter sur des graphiques les plus grands désastres survenus dans le monde. Dans presque tous les cas, immédiatement après la catastrophe, on verrait une pointe initiale de destruction. Cette pointe représenterait les premiers jours du chaos et, au fur et à mesure de la constatation et de l’évaluation des dommages, et éventuellement de leur réparation, cette pointe s’abaisserait lentement pour reprendre un tracé normal.
Ce ne fut pas le cas pour le typhon Haiyan qui a dévasté les Philippines les 7 et 8 novembre. De l’autre côté du monde, ceux d’entre nous qui suivaient l’approche du typhon les jours avant qu’il touche terre ne savaient pas à quoi s’attendre. Honnêtement, la plupart ne surveillaient que d’un œil la tempête qui approchait.
Haiyan a frappé et les statistiques ont suivi. Les premiers rapports météorologiques ont souligné qu’il s’agissait peut-être de la plus forte tempête à toucher terre. Nous avons été stupéfaits lorsque nous nous sommes précipités sur Internet et que nous avons commencé à téléphoner à nos partenaires locaux aux Philippines, que nous avons consulté Twitter et cherché des rapports locaux concernant les dommages.
Rien. C’était le silence absolu. Aucune information.
Nous avons attendu. Et attendu. Et lentement, les rapports ont commencé à se frayer un chemin à partir du Samar oriental et de Leyte. Petit à petit l’histoire se précisait. C’était une histoire triste. Au lieu d’une pointe sur le graphique de destruction, il y avait une forte poussée vers le haut après une courte ligne droite. Les premières heures de silence étaient dues à la destruction totale de tous les réseaux de communication.
Lorsque l’ampleur du désastre est apparue, GlobalMedic a réagi immédiatement. Nous avons déployé notre Équipe spécialisée d’intervention rapide et mobilisé notre équipe qui se trouvait aux Philippines. En quelques jours, nous étions en mesure de fournir quotidiennement des milliers de litres d’eau potable dans quelques-unes des régions les plus touchées. Peu après, nous avons envoyé par avion de grands abris pour servir d’hôpitaux de campagne afin de remplacer les centres médicaux locaux qui avaient été endommagés par le typhon Haiyan. Nous avons aussi érigé un hôpital de campagne gonflable de 2576 pieds carrés, fabriqué à Terre-Neuve, qui a permis à des centaines de patients de consulter. Nous avons fourni à nos hôpitaux et aux cliniques médicales locales des médicaments essentiels d’une valeur de plus de 500 000 $.
Pour que les familles soient protégées des intempéries, nous avons distribué plus de 350 abris de transition.
Les photos et les rapports de nos équipes qui étaient sur le terrain dès le début étaient inimaginables. Des cadavres sur des milles et des milles, des maisons détruites et des vies ruinées.
Nos équipes n’ont pas concentré leurs efforts sur les cadavres ou sur la destruction, mais sur les vivants et sur la façon de garder les familles en sécurité et en santé. Ce que nous avons fait en fournissant chaque jour de l’eau potable à des milliers de gens, grâce à plusieurs appareils de purification de l’eau et à des réservoirs d’eau. Nous avons aussi distribué des millions de comprimés de purification de l’eau et des milliers de filtres pour la purification de l’eau à domicile.
La phase de catastrophe pour la prestation des secours après le typhon Haiyan a duré plusieurs mois. Maintenant que cette phase est terminée, GlobalMedic a modifié ses programmes afin d’offrir des résidences permanentes aux familles. Nous avons sur le terrain une machine unique : l’Impact 2001A, qui fabrique des blocs à partir de poussière. Nous finissons une première série de maisons et nous continuerons à construire des maisons dans les mois à venir.
Nous menons également un programme d’hygiène et nous aidons à la réhabilitation.
Malgré tous les efforts du monde, la « pointe » de ce désastre s’abaisse beaucoup trop lentement vers le retour à la normale. Nous avons besoin de plus d’aide. Les familles ont besoin de maisons, elles doivent avoir accès à des solutions permanentes pour l’eau et à une infrastructure médicale convenable. Les Canadiens ont soutenu généreusement les secours pour le typhon Haiyan, mais il y a encore beaucoup à faire pour que les gens vivant dans les régions les plus lourdement touchées puissent reprendre une vie normale. Le travail de GlobalMedic n’est pas terminé, c’est encore nécessaire d’appuyer les secours.
DMGF / GlobalMedic fournit des secours d’urgence aux personnes touchées par des catastrophes naturelles et des situations d’urgence complexes. Ce faisant, nous donnons la capacité d’intervention d’urgence des organisations et communautés du monde en développement en fournissant du matériel technologique et la formation. GlobalMedic s’efforce d’offrir le montant maximal de l’aide avec le coût d’exploitation minimum. Pour en savoir davantage au sujet de Global Medic, visitez la page présentant le profil de cet organisme de bienfaisance.
Mise à jour le 10 December 2014
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