Les agriculteurs sont le socle d’un système alimentaire (de l’endroit où les aliments sont cultivés à leur mode de distribution) résilient et diversifié. Aujourd’hui, on observe une vague de jeunes engagés dans la durabilité et la production alimentaire locale. Avec l’accès aux terres et à la culture écologique d’aliments, la production alimentaire peut régénérer l’air, l’eau, le sol et la biodiversité, réduire les émissions de gaz à effet de serre et conserver les forêts, les zones humides et les cours d’eau sains.1
Et pourtant : sécuriser l’accès aux terres est un obstacle majeur pour les nouveaux agriculteurs. Au cours des prochaines années, la moitié des agriculteurs canadiens prendront leur retraite. La majorité d’entre eux n’a pas de plan de relève en place et les exploitations risquent de tomber entre les mains d’agro-industries ou de développeurs, ce qui menace à la fois notre sécurité alimentaire et notre environnement.
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La pauvreté, le racisme et d’autres formes d’oppression sont des obstacles qui empêchent l’accès équitable à la nourriture et qui restreignent la participation au système alimentaire. Une grande partie de la nourriture au Canada est cultivée par des personnes noires et racialisées, et les ménages autochtones et noirs sont plus susceptibles d’être en situation d’insécurité alimentaire que les ménages blancs similaires.2 Pourtant, lorsqu’il s’agit d’élaborer une politique alimentaire, ces groupes sont rarement assis à la table des négociations. Ces problèmes exigent des solutions systémiques, en commençant par une solution relative à l’accès aux terres, en organisant des dialogues entre les agriculteurs et les consommateurs, et en soutenant les programmes alimentaires communautaires.
« Nous devons commencer à considérer la faim, les pratiques agricoles et l’accès aux terres, la politique gouvernementale et la justice raciale comme des éléments interconnectés d’un système brisé. En soutenant les dirigeants et les initiatives qui apportent des changements sur le terrain — agriculture, organisation et développement communautaire — nous assisterons à un mouvement croissant pour la justice alimentaire. »
–Ama, Natasha et Lauren, co-éditrices du contenu du Fonds
Assurez-vous que chacun puisse accéder à des aliments sains et culturellement adaptés. Soutenez des modes d’alimentation autochtones forts — l’intersection de la nourriture dans la culture, les traditions et l’histoire — ainsi que les systèmes alimentaires locaux, en rebâtissant la sécurité alimentaire de la communauté et en encourageant une plus grande participation. Le public est de plus en plus sensibilisé à l’importance des terres, des semences, de l’écologie et de la culture en tant qu’éléments essentiels pour des communautés résilientes et saines, mais davantage de travail est nécessaire.
Dans les collectivités partout au Canada, les jeunes agriculteurs transforment la façon dont les aliments sont cultivés et distribués. Les défenseurs de la justice foncière et alimentaire, en particulier les communautés autochtones, noires et les autres communautés de couleur, s’organisent autour de la justice et de la souveraineté alimentaires, en plaidant pour le droit à l’alimentation. Votre don fera avancer ce travail.
Soutenez les principaux organismes qui améliorent l’accès aux terres et encouragent les systèmes alimentaires écologiques. Le Fonds pour la justice foncière et alimentaire comprend plus de 40 organismes de bienfaisance de partout au Canada qui se consacrent essentiellement à l’accès aux terres, aux systèmes alimentaires écologiques et à la justice alimentaire.
Les organismes de bienfaisance de ce fonds jettent des passerelles entre les organismes, les agriculteurs et les dirigeants communautaires partout au Canada pour créer des systèmes agroalimentaires résilients et équitables. Les organismes qui composent ce fonds soutiennent l’accès à une alimentation saine et culturellement adéquate, tout en préservant le patrimoine écologique et culturel de la terre, en améliorant la santé et le bien-être et en stimulant l’économie locale. Ils travaillent à la souveraineté alimentaire et à la justice alimentaire au Canada et s’attaquent aux problèmes structurels sous-jacents qui mènent à l’insécurité foncière et alimentaire.
La liste des organismes de bienfaisance a été dressée par des experts en la matière qui travaillent dans les domaines de l’accès aux terres et de la justice alimentaire. Pour consulter la liste actuelle des organismes de bienfaisance inclus dans ce Fonds,
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Natasha van Bentum, CFRE (retraitée), directrice de Patrimoine vert Canada, est conseillère internationale sur l’héritage. Elle sensibilise le public à l’accès aux terres agricoles/alimentaires et à l’environnement. Au fil des ans, Natasha a joué un rôle déterminant dans la promotion de la création de programmes patrimoniaux au Canada et dans le monde. Grâce à son travail, des millions de dollars ont été investis par des organismes spécialisés dans la conservation et l’environnement pour résoudre les problèmes vitaux de notre époque.
La philosophie et l’engagement de Natasha visant à encadrer une nouvelle génération de praticiens (notamment la Foodlands Cooperative of BC, les Farmland Legacies et l’Ontario Farmland Trust) ainsi qu’à produire et à partager librement des ressources et des outils de haute qualité accessibles au public pour le secteur, sont bien reconnus.
Lauren Baker, PhD, a plus de 20 ans d’expérience à la tête de projets de recherche intersectoriels, de politiques et de défense des systèmes agroalimentaires durables dans des contextes à but non lucratif, académique, commercial, politique et philanthropique. Lauren est actuellement directrice principale des programmes de la Global Alliance for the Future of Food : une alliance de fondations philanthropiques œuvrant pour transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux.
Avant cela, Lauren a dirigé le Toronto Food Policy Council, un groupe consultatif de citoyens intégré à la division de la santé publique de la ville de Toronto. Elle a été la directrice fondatrice de Sustain Ontario (Alliance for Healthy Food and Farming). Lauren donne des conférences et enseigne dans le cadre du programme Global Food Equity à l’Université de Toronto.
Ama est une militante de premier plan qui se bat depuis 15 ans pour la souveraineté et la justice alimentaire. Elle était auparavant la directrice exécutive de SeedChange, qui soutient les petits agriculteurs au Canada et dans le monde. Elle a également été directrice de Black Creek Community Farm, une organisation qui travaille à accroître l’accès à une alimentation saine et à la justice alimentaire dans la Communauté de Jane et Finch de Toronto grâce à des programmes de distribution de nourriture et de formation.
Ama a également joué un rôle déterminant dans la création d’un certain nombre de groupes et d’initiatives communautaires, notamment la Jane Finch Action Against Poverty, le Jane Finch Political Conversation Café, le Black Creek Food Justice Network et bien d’autres.
Ama apporte sa perspective unique sur la souveraineté alimentaire, l’agroécologie et la justice alimentaire. Ayant été élevée par sa grand-mère, une petite agricultrice au Ghana, elle a grandi dans une ferme très semblable à celles que Sème l’avenir soutient dans le monde. Ayant vécu et travaillé dans la communauté Jane-Finch à Toronto pendant la majeure partie de sa vie adulte, elle apporte son point de vue nuancé sur le système agroalimentaire et les problèmes de justice sociale qui empêchent de nombreux Canadiens d’avoir accès à des aliments sains.